Entre début avril et fin avril 2025, la part du variant NB.1.8.1 est passée de 2,5 % à 10,7 % des séquences virales mondiales partagées sur la plateforme GISAID. Ce bond est observé principalement dans trois régions : Pacifique occidental, Amériques et Europe. En revanche, aucune détection n’a encore été signalée en Afrique ou au Moyen-Orient. Malgré cette progression, aucun élément ne laisse présager une forme plus sévère de la maladie par rapport aux autres variants actuellement en circulation. Les données issues de la surveillance clinique ne montrent pas d’augmentation des hospitalisations en soins intensifs, ni de hausse de la mortalité globale liée à ce variant.
Les vaccins actuellement utilisés, notamment ceux à base des souches JN.1 ou KP.2, restent efficaces contre les formes symptomatiques et graves liées à NB.1.8.1. L’OMS recommande toutefois aux États membres de poursuivre les analyses de neutralisation et les études cliniques pour affiner la compréhension de l’impact immunitaire de ce variant.
Alors que certains pays observent une hausse des cas en lien avec NB.1.8.1, l’OMS appelle à une vigilance scientifique renforcée sans alarmer la population. Le variant ne semble ni plus pathogène ni résistant aux traitements antiviraux connus comme le remdesivir ou le molnupiravir.
NB.1.8.1 mérite une surveillance étroite, mais il ne présente pas à ce stade de menace majeure pour la santé mondiale. La transparence des données, la poursuite de la vaccination et le maintien de la recherche demeurent les clés d’une gestion efficace de cette nouvelle phase de l’épidémie.
Un variant plus transmissible mais bien contenu
NB.1.8.1 présente plusieurs mutations de la protéine Spike, certaines connues pour améliorer la transmission ou réduire partiellement la neutralisation par les anticorps. Toutefois, selon les données disponibles, cette capacité d’évasion immunitaire reste comparable à celle d’autres sous-lignages Omicron récents, comme JN.1.Les vaccins actuellement utilisés, notamment ceux à base des souches JN.1 ou KP.2, restent efficaces contre les formes symptomatiques et graves liées à NB.1.8.1. L’OMS recommande toutefois aux États membres de poursuivre les analyses de neutralisation et les études cliniques pour affiner la compréhension de l’impact immunitaire de ce variant.
Prolongation des recommandations sanitaires
Dans un contexte marqué par l’apparition continue de nouveaux variants, l’OMS a prolongé jusqu’au 30 avril 2026 ses recommandations internationales relatives au Covid-19, initialement prévues jusqu’à avril 2025. L’objectif est d’intégrer la gestion du Covid-19 aux programmes généraux de prévention et de contrôle des maladies infectieuses.Alors que certains pays observent une hausse des cas en lien avec NB.1.8.1, l’OMS appelle à une vigilance scientifique renforcée sans alarmer la population. Le variant ne semble ni plus pathogène ni résistant aux traitements antiviraux connus comme le remdesivir ou le molnupiravir.
NB.1.8.1 mérite une surveillance étroite, mais il ne présente pas à ce stade de menace majeure pour la santé mondiale. La transparence des données, la poursuite de la vaccination et le maintien de la recherche demeurent les clés d’une gestion efficace de cette nouvelle phase de l’épidémie.
Les recommandations de l'OMS
- Maintenir une surveillance continue du virus via le séquençage et le suivi des cas ;
- Renforcer la vaccination, en particulier pour les personnes âgées et immunodéprimées
- Encourager les mesures barrières, notamment dans les transports et lieux publics, en Asie et dans les pays où le variant progresse
- Effectuer des tests de neutralisation pour évaluer la réponse des vaccins .